Esquiver les erreurs courantes de restauration domiciliaire
L’épidémie de TV réalité moderne a donné naissance à une quantité incroyable d’émissions de rénovation domiciliaire, qui a à son tour équipé une masse de rénovateurs amateurs d’idées de grandeurs sur leurs propres capacités. L’une des plus grandes erreurs faite par ces entrepreneurs du dimanche est de de pas tirer parti de l’aide d’un professionnel, même dans le cadre d’une simple consultation. Les conseils suivants devraient aider les propriétaires à éviter certaines erreurs communes et à les encourager à rechercher de l’aide le cas échéant.
1. Aller de l’avant sans avoir de plan
L’investissement nécessaire au cours de la phase de planification est souvent considérée comme un gaspillage de budget. Enivrés par les visions d’ajouts et de produits finis, les rénovateurs amateurs ne donnent souvent que peu de foi au fait de coucher des caractéristiques et des conditions sur le papier. Toutefois, comme le dit le vieil adage, il vaut mieux prévenir que guérir. Les travailleurs spécialisés abordent souvent le travail avec un œil vers la voie de la moindre résistance et ne se sentent pas responsables d’examiner l’impact de leurs travaux sur le projet dans son ensemble. Sans plans pour diriger les équipes d’installation, vous laissez la porte ouverte au hasard. Un travailleur de CVC intérimaire pourrait décider de placer la sortie d’un système de traitement de l’air au beau milieu d’une pièce inachevée que vous aviez l’intention d’utiliser pour un autre usage.
2. Manipulation des produits dangereux
La peinture à l’amiante et au plomb sont deux matériaux communs rencontrés lors des rénovations et restaurations et qui mettent en péril la santé et l’environnement. Bien que leur utilisation ait été abandonnée dans les constructions contemporaines, elles continuent d’être présentes dans nombre de vieilles maisons, particulièrement celles destinées à un travail de restauration.
L’amiante se retrouve dans les pâtes de mastic isolant et les rubans collants fabriqués au cours des années 1950. Ces produits sont restés en circulation pendant plus de trois décennies et ont été plus tard accusés de provoquer des cicatrices aux tissus pulmonaires provoquant souvent un cancer du poumon.
La peinture au plomb a été largement utilisée dans la construction des maisons durant les années 1880 aux années 1920. L’intoxication par le plomb peut entraîner une myriade de problèmes gastro-intestinaux et neurologiques.
Dans les deux cas, la meilleure et la plus sûre méthode d’élimination exige une encapsulation pour prévenir toute propagation des contaminants.
3. Négliger les fuites
L’égouttement des robinets et des tuyaux rouillés attirent beaucoup l’attention puisque les propriétaires sont légitimement inquiets au sujet de la moisissure. La fuite d’air est souvent rejetée puisqu’elle ne cause aucune menace physique réelle. Toutefois, négliger de traiter les fuites d’air peut avoir un impact sérieux sur l’efficacité énergétique de votre maison, et la plupart des professionnels peuvent en améliorer l’efficacité de 50 à 75 %. De nombreux professionnels utiliseront un test d’infiltromètre impliquant de grands ventilateurs puissants pour dépressuriser un foyer et localiser les fuites, qui peuvent alors être traitées à l’aide d’une pulvérisation de mousse de remplissage.